Depuis que les pays d'Europe Centrale sont entrés dans la mouvance libérale, les consommations de biens et de services de loisir s'y développent en entraînés par un mouvement d'émancipation tutélaire et idéologique des organisations sportives. Relayé par force de volontés politiques qui cherchent à l'élargir de sa seule vocation élitiste et des logiques compétitives omniprésentes lors de la mouvance communiste, on s'attend à ce que le sport investisse le temps de loisir des Roumains d'autant que les instances gouvernantes cherchent à en développer les pratiques de masse. Cependant, l'activité sportive à vocation récréative et de loisir stagne en terme de pratique, à contrario du secteur de la compétition où les athlètes Roumains occupent toujours de hauts niveaux de performance sur la scène internationale. Bien que l'on observe l'émergence de structures professionnelles qui offrent une réelle qualité de services, la pratique des activités physiques de loisir ne semble pas évoluer au même rythme que le reste de la consommation du pays. Cette situation qui se pose en paradoxe pourrait être liée à plusieurs décennies de mouvance communiste.