Concernant le Knowledge management, l'opposition ou la complémentarité entre processus et dispositif permet notamment de regarder le fait global et la réalité individuelle. Nous pouvons dire au passage qu'il est également important de ne pas négliger une approche socio-économique des manifestations du Km mais tel n'est pas notre propos ici. Le dispositif est constitué d'un processus lié à l'information et à la mobilisation de l'intelligenc. C'est à partir du système, de l'approche de l'organisation jusqu'aux modèles cybernéticiens (entre vieux mythe de la perfection de la réponse et de la réduction de l'incertitude stratégique) que le KM se réalise face à la nécessité impérieuse de maîtrise de l'information. Du côté du processus organisationnel c'est à partir de l'analyse sociologique de l'acteur et du travail qu'une étude peut être conduite.. Le dispositif peut alors être regardé comme la suprématie de la vison stratégique de l'information (une donnée qui prépare une décision qui permet une action. Le processus est lui une matérialisation de l'affrontement avec l'environnement informationnel (économique, juridique, etc.) mouvant et complexe afin d'établir une nouvelle certitude confortée dans l'organisation. Au cœur du dispositif c'est quand même bien sûr de la dimension symbolique dont nous voulons parler. Il est intéressant de soulever que des consultants et une littérature managériale relèvent, pointent, des préoccupations envers des échecs qui sanctionnent des projet KM qui n'aboutissent pas ou achoppent dans les entreprises. Il s'agit donc de concevoir cette nouvelle place attribuée à l'acteur dans un jeu de pression entre information et compétence.