Is union work being hampered? The implications of the CSE in urban passenger transport
Un travail syndical entravé ? Les implications du CSE dans le transport urbain de voyageurs
Résumé
This article looks at the practical activities of employee representatives in the urban passenger transport sector following the introduction of the Social and Economic Committee (CSE), in order to understand how elected representatives are adapting to this new institutional framework and how, in turn, it is affecting the way they exercise their mandate. The disappearance of staff delegates and the very limited role of local representatives and the Safety, Health and Working Conditions Committee have reduced the information channels available to trade unions. It is becoming more difficult to be in touch with what staff experience on a daily basis (hardship at work, safety, racism, harassment) in a context where the new institutional framework is amplifying a process of specialisation and professionalisation of representatives.
Faced with these difficulties, some activists draw on their past experience to give substance to local representation, often on a voluntary basis. Other points of support are sought, such as the use of social networks. But it is also striking to note that certain resources, such as the introduction of proportional representation of women on electoral lists, are not seen as such by existing union teams, even though they could help to renew the group of representatives.
Cet article revient sur l’activité concrète des représentants du personnel dans le secteur du transport urbain de voyageurs suite à la mise en place du Comité Social et Économique (CSE) afin de comprendre comment les élus s’adaptent à ce nouveau cadre institutionnel et comment, en retour, celui-ci pèse sur leur façon d’exercer leur mandat. La disparition des délégués du personnel, le rôle très limité des représentants de proximité et de la Commission Sécurité, Santé et Conditions de travail ont réduit les canaux d’information pour les syndicats. Il devient plus difficile d’être en prise avec ce que vivent les agents au quotidien (pénibilité au travail, sécurité, racisme, harcèlement) dans un contexte où le nouveau cadre institutionnel amplifie un processus de spécialisation et de professionnalisation des représentants.
Face à ces difficultés, certains militants s’appuient sur leur expérience passée pour donner corps à une représentation de proximité, souvent sur du temps bénévole. D’autres points d’appui sont recherchés, comme l’usage des réseaux sociaux. Mais il est aussi marquant de constater que certaines ressources, comme l’introduction de la mixité proportionnelle sur les listes électorales, ne sont pas vues comme telles par les équipes syndicales en place, alors même qu’elles pourraient permettre de renouveler le groupe des représentants.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
|---|