La représentation utilitaire du sport en Roumanie,

un frein au développement de la pratique de loisir.

 

 

Résumé : Depuis que les pays d’Europe centrale sont entrés dans la mouvance libérale, les consommations de biens et de services s’y développent. On y observe un mouvement d’émancipation tutellaire et idéologique des organisations sportives, mais la pratique des activités physiques de masse tarde à se développer. Si, sur le terrain, on constate l’apparition d’une offre professionnellement structurée, elle n’entraîne pas une hausse de consommation. Cette situation qui s’élève en paradoxe induit une interrogation culturelle sur les origines de ces freins. Historiquement, le sport lors de la mouvance communiste y était trés fortement enpreint d’idéologies élitistes et nationalistes. Une enquête, effectuée auprès des professionnels de la formation en éducation physique et sportive rapproche ce faible développement des sports de masse de l’héritage culturel du pays. L’encadrement du sports de loisir dans la représentation que s’en construise les acteurs professionnels, comme les consommateurs, revet toujours une dimension fortement utilitaire qui entrave son développement. Développer les sports de loisir implique d’intégrer cette particularité dans le cursus de formation des professionnels des sports.

 

Introduction

 

Explorer les réalités sociales des sports de loisir en Roumanie, au travers des processus culturels, représente l’objet de cette recherche. Hors des fédérations et des logiques compétitives, on s’attend à ce que le sport investisse le temps de loisir des Roumains et se transforme en un marché de consommation. Bien que des structures professionnelles se développent et offrent leurs service sous une forme ludique, la consommation de l’activité sportive de loisir stagne en termes de pratique contrairement à la pratique de compétition où les athlétes Roumains atteignent des hauts niveaux de performance sur la scène internationale. Notre projet de recherche se propose d’étudier ce phénomène sous l’angle anthropologique pour mettre en lumière ses causes et bousculer la vision centrée sur l’aspect fonctionnel du sport. Evoluant dans l’actualité d’une consommation marchande, les sports de loisir relèvent également d’une dimension culturelle.

 

1 – Un pratique restreinte des sports de loisir en Roumanie

           

            Le sport est omniprésent dans la société Roumaine sous la forme d’événements festifs ou médiatisés et « Le sport n’est plus organisé par les associations et par l’Etat, mais aussi par une multitude d’organisateurs et de professionnels, aussi bien dans l’espace public que privé. De plus, l’influence de l’évolution administrative décentralisée et déconcentrée ainsi que l’évolution des comportements avec la montée en puissance de l’individualisme, qui conduit les gens à venir individuellement rejoindre les associations et les organisations tend à affecter l’organisation générale des pouvoirs, se traduisant par un poids grandissant du niveau local»[1]. Au cours des dix dernières années, le sport se transforme en une offre de consommation[2]. « les effets de l’évolution des enjeux économiques ébranlent l’ensemble des repères de la société. L’augmentation du pouvoir d’achat, la mondialisation des produits, l’explosion de la publicité et des moyens de communication tendent à faire perdre au sport de son substrat moral pour privilégier les objectifs personnels de santé, de loisirs, de plaisir, d’esthétisme, de performance et de distinction sociale »[3].

 

De nouvelles valeurs sociales sont véhiculées par les générations actuelles qui influencent ces nouveaux comportements sportifs[4]. Le sport perd ses tutelles éducatives et culturelles pour s’émanciper de ses pouvoirs traditionnels et devenir un produit de consommation[5].  « Les différentes pratiques physiques et sociales que nous regroupons communément sous le nom de sport depuis plus d’un siècle se trouvent aujourd’hui engagées dans un processus de transformation radical »[6]. Les progrès techniques et économiques, accomplis depuis une dizaine d’année, entraîne une évolution des valeurs sociales de libertés, d’individualisme et de comportement de consommation qui doit entraîner une pratique de loisirs sportifs plus importante.

 

Le concept politique spécifique aux phénomènes socio-économiques et culturels qui ont eu lieu jusqu’en 1990 n’ont pas favorisé la création des mentalités et habitudes en ce qu’il concerne les loisirs. Participer aux sports est loin de devenir une culture, une manière de passer le temps libre, même si certaines formes d’activités (des fêtes sportives, des festivals, des spartachiades) ont promu pas seulement la compétition sportive, mais ils ont encouragé aussi toutes formes d’expression artistique (danse, musique et arts) et, en même temps les moyens de conserver les jeux nationaux et les tradition sportives. On peut affirmer qu’on a promu beaucoup d’accomplissements par l’intermédiaire de Daciada (activités, structures, support matériel), mais les bases organisatrices du sport de  masse n’ont pas étés entièrement compatibles avec les principes démocratiques : la planification et l’offre centralisé, le rapport forcé des objectifs quantitatifs, la propagande bruyante et festiviste avec des slogans communistes (« prêts pour le travail et la défense », « les premiers en sports, les premiers en production »).

 

Même s’il y avait des préoccupations pour attirer les participants et assurer les conditions, pour diversifier les formes, pour créer des facilités (le développement des programmes sportifs au travail, la création de centres pour des services sportifs, l’apparition des associations de quartiers, l’accès libre pour les élèves et les étudiants aux bases sportives), le nombre des personnes qui participaient à ces actions sportives était petit, d’un côté à cause du caractère forcé et obligatoire, et de l’autre à cause du niveau bas de culture sportive.

 

Le contexte politique, les événements socio-économiques et culturels qui ont eu lieu à partir de 1990 en Roumanie, même s’ils ont eu un impacte positif sur le mouvement sportif en masse, n’ont pas réussi à créer une mentalité ou des convictions envers la vraie culture en ce qu’il concerne le temps libre et le sport. La participation à des activités physiques sportives est loin d’être une caractéristique du temps libre, un mode de vie actif, libre et sain.

 

L’importance des activités sportives de loisir est soutenue dans les documents programmatiques dans le système de l’éducation formelle en Roumanie, aussi que dans les documents européens concernant les politiques sociales (« Le livre blanc de la Commission Européenne, un nouveau élan pour la jeunesse de l’Europe, décembre 2001, « La Déclaration du Conseil de l’Europe de Nice », décembre 2000, « La Résolution du Conseil de l’Europe concernant le sport », décembre 1999, Le Traité d’Amsterdam, « La Décision 291/2003 du Parlement Européen et du Conseil concernant l’année européenne de l’éducation par sport 2004 »). Le Gouvernement de la Roumanie a initié et promu de différents programmes qui ont mené à la construction de 400 salles de sports et des mini - terrains de quartier, justement pour faciliter l’accès de la population au mouvement. Le programme « Salles de sport », initié par le parti qui avait été au pouvoir, a déclenché beaucoup de controverses, mais les salles existent, et même s’ils sont administrés par l’état au bénéfice de ses institutions, elles sont toujours fréquentées par plein de personnes qui font du mouvement. On enregistre aussi, surtout dans les milieux urbains, beaucoup d’initiatives privées qui offrent des services dans le domaine du sport (des salles de fitness, culturisme, aérobic, des clubs de tennis, etc.). Une tendance évolutive de ce phénomène apparaît, ce qui conduit à la multiplication, la diversification et l’amélioration des services sportifs, mais cette tendance devra être complétée par une législation plus flexible dans le domaine sportif.

 

En Roumanie, aucune institution ayant des attributions dans le domaine du sport, a démarré une investigation au plan national qui centralise le nombre de pratiquants. Dans un sondage d’opinion réalisé par l’Union Européenne en 2001, sur des jeunes, 15 – 24 ans, en Roumanie, 25% des personnes questionnées pratiquent, de manière organisée ou non, un sport, pendant que dans la majorité des pays européens ce pourcentage dépasse 50%.

 

Un sondage d’opinion réalisé par la Fédération Roumaine du sport pour tous offre quelques données sur la pratique des activités sportives :

- Des jeux sportifs : 32% des personnes questionnées ;

- La randonnée pédestre : moins de 5% des personnes questionnées ;

- La pratique du ski : moins de 5% des personnes questionnées ;

- La pratique de la natation : moins de 5% des personnes questionnées.

 

Les activités sportives se déroulant en Roumanie reste à un taux faible comparativement à celui de la France où le nombre de pratiquants atteint 68 %[7].

 

Quelques donnée comparatives illustrent nos propos [8] :

- La randonnée pédestre : Plus de 31 millions de personnes marchent pour leur plaisir.

- Les activités du cyclisme : Environ 20 millions de Français pratiquent les sports cyclistes (cycle de route et vélo tout terrain).

- La pratique du ski : On compte environ 8 millions de skieurs français.

- Les sports équestres : Plus de 1,6 millions de cavaliers réguliers en France dont 85 %  montent en activité de loisirs.

- Les sports d’eaux vives : La clientèle française avoisine un million d’individus (canoë, canoë-kayac, raft, canyon,…).

- L’escalade : Le marché français recense un million de pratiquants.

 

            Pour analyser ces différences, on considère que chaque groupe social invente sa propre pratique sportive[9]. Notre démarche explore les organisations sportives comme « un processus à travers lequel les acteurs de l’organisation construisent leur réalité sociale »[10]. C’est un processus où les professionnels et les clients construisent leur propre réalité et « le système observant se construit en permanence dans et par l’interaction du sujet observateur-modélisateur et du phénomène observé-et-donc-expérimenté »[11]. C’est-à-dire que l’on recherche une explication au faible taux de pratique des sports de loisir par le sens que leur donnent les pratiquants.

 

 

 

 

2 – L’investigation centrée sur le patrimoine culturel du pays

 

            Notre étude à dominante anthropologie culturelle cherche les informations conjoncturelles utiles à la compréhension de la situation. Rappelons que le sport a été un moyen d'encadrement particulièrement efficace dans l’ancien régime dictatorial de Roumanie. Le sport avait traditionnellement un étroit encadrement idéologique car il était envisagé comme un outil de politique intérieure comme dans la plupart des autres régimes totalitaires à la même époque. "Le sport est destiné à masquer les conflits et les contradictions de la société" [12]. Suscitant le rassemblement et le consensus général autour de valeurs universelles, il était l'instrument des discours [13]. Le sport occupait une place importante dans le dispositif du pouvoir en Roumanie, et on peut y déceler les pratiques de contrôle que le régime utilisait pour étendre son pouvoir. Moyen de contrôle et d’encadrement, il a donné naissance à une pratique spécifique associé à une esthétique, une conception du corps, de la santé et de l’hygiène. Au niveau institutionnel, le sport fonctionne sur le modèle de l’armée où chaque organisation sportive forme une pyramide de commandement régulée par un ensemble de régles formelles et de stricts normes sociales. Militaires et nationalistes dans ses origines, les cours d'éducation physique prenaient des allures martiales et toutes les performances recevaient leur codification et leurs insignes de distinction [14].

 

Idéologiquement, le sport à l’époque communiste cherchait également à se démarquer des usages occidentaux. Contre les pratiques bourgeoises des sports réservés à certaines classes sociales qui pratiquaient l’activité pour elle-même, le gouvernement Roumain déclarait le caractère utilitaire de ses pratiques sportives. Tout devait concourir pour que le sport contribue à produire « un nouveau type humain, plus robuste et plus performant » [15].  Ainsi, les sportifs de performance ont des engagements de réussite face aux publics et le sport est considéré comme un travail. On relève des noms, comme celui du « dynamo de Bucarest », qui sont loin d’être fortuit et illustrent l’image d’un travail sportif utile. Dans la représentation populaire, médecine, santé, diététique et sport s’associent pour définir une sorte de pratique totale qui vise à transformer les activités humaines en activités utiles et expliquerait le faible intéret actuel pour les sports populaires et de loisirs.

 

3 – L’hypothèse d’absence de transition culturelle entre sport et loisir

 

            On avance une explication par l’absence de la mouvante décennie de recherche de libération du désir, présente entre 1960 et 1980 en France et en Europe de l’ouest et qui imprégna les pratiques sportives. Rappelons que le sport s’était alors fixé comme principal objectif la recherche de la joie, du plaisir et du bonheur et les codes et les valeurs dans cette tendance reste marquée par l’émancipation. À ce propos « Le fun se présente comme une morale du plaisir. C’est aussi une stratégie marketing, un look, un vocabulaire, une musique et un ensemble d’attitudes »[16]. Les règles sportives ne sont pas contraignantes et la pratique en groupes informels apportent plus d’autonomie et d’indépendance. Ces activités s’éloignent de l’approche traditionnelle du sport. Le consommateur recherche « Le respect de l'environnement, la sensibilité à l'éthique, la qualité, l’intégration de services et des technologies dans les prestations, la mise en scène et en spectacle d’une identité, des lieux, des ambiances et des produits »[17].

 

            A contrario, en Roumanie, il semble que les pratiques sportives proposées concernent principalement des activités à vocation fonctionnelle, induisant que l’attente du consommateur Roumain serait uniquement à dominante utilitaire. On constate que les sports proposées, qui ne concernent pas les dimensions associant entraînement et compétitions, sont essentiellement des activités se préoccupant d’esthétique, de santé, de forme, parfois associé à la kinésithérapie et au thermalisme.

 

4 – La représentation utilitaire du sport par ses acteurs

 

Il est impossible de réellement comprendre sans connaître la signification que les acteurs du sport en Roumanie donnent eux-mêmes à leurs actes. Pour cela, il faut donner la parole aux gens et effectuer des entretiens pour recueillir des récits[18]. L’attitude méthodologique adoptée se décrit essentiellement comme un souci d'entendre ce que l'autre a à dire sans jugement. « Les entretiens exploratoires ont pour fonction de mettre en lumière les aspects du phénomène auxquels le chercheur ne peut penser spontanément, et de compléter les pistes de travail suggérées par ses lectures »[19].

 

Dix entretiens recueillent les propos de personnalités Roumaines d’horizons différents. Enseignants, entraîneurs, formateurs, préparateurs, kinesithérapeutes s’expriment sur leurs vision du monde sportif. La recherche de terrain relève de l’analyse du « corpus discursif ». Elle accorde une attention toute particulière aux représentations du sport par ses acteurs. Plusieurs élèments centraux sortent de nos entretiens : L’importance identitaire du patrimoine sportif comme les stades, les gymnases, les équipements et les vêtements. Les savoir-faire, hérités du passé, s’apprennent et se transmettent dans les entraînements comme dans les compétitions et contribue à véhiculer une culture sportive spécifique au pays. Elle fait référence à l’efficacité, à la maîtrise des techniques, à la rationalisation des gestes et au rendement des actions sportives. Le code de conduite basé sur le strict respect de la discipline et de la hiérarchique caractérise éalement la culture sportive en Roumanie. Le sentiment de cohésion dans la victoire, comme dans la défaite, unisent les acteurs avec leurs spectateurs dans le déroulement des activités. Les grands thèmes du respect des valeurs, du courage et de la beauté accompagnent et valorisent l’ensemble des évènements sportifs. Ces propos matérialisent la représentation générale des activités sportives et participent à l’identité professionelle de ses acteurs. 

 

Chez ces acteurs professionnels du sport, la représentation habituelle du loisir sportif réside essentiellement dans des masses de population à la recherche d’activités physiques utilitaires, avec contraintes d’engagement physique (plan d’entraînement, travail de la condition physique, apprentissages moteurs,...). Elle se formule autour de leurs pratiques actuelles très fonctionnelles avec appel des participants, rangement par files et exercices normés. Cette famille sportive, traditionnelle, est fondée sur la morale de l’ordre et du devoir n’offre que peu de prise au loisir. Elle n’ouvre pas d’horizons si ce n’est celui du spectacle et de l’évènement sportif qui seul bénéficie d’un réel développement sur la scéne de la compétition sportive internationale. Le sport c’est pour la majorité des Roumains la représentation utilitaire du contrôle du corps. Cette représentation s'observe dans les postures professionnelles des cadres sportifs et des acteurs de la formation aux métiers du sport et notre démonstration démontre que sont elles qui freinent le développement du sport de masse.

 


Conclusion

 

Le type d’offre sportive, proposée par les acteurs professionnels, ne peut être consommée par une forte majorité de clients, exclu par l’intensité et la rigueur de l’activité. La prise de conscience de ce phénomène apparaît indispensable pour réussir à développer la pratique populaire du sport en Roumanie et  rappelle le rôle important que les établissements universitaires occupent dans la formation des générations futures d’entraineurs, d’animateurs et d’éducateurs sportifs. Il y a là pour ces futurs professionnels, une nouvelle façon de travailler sur ces problèmes de développement, en les analysant, en cherchant des solutions qui s’intègrent au fonctionnement de la société Roumaine et de ses mentalités. Sans une intégration de ces aspects de la communication dans la formation des acteurs professionnels, le secteur des sports de loisirs sportifs, bien que dans un marché potentiellement favorable, risque tout simplement passer à côté de son développement.

 

 

Bibliographie

 

Ouvrages

-         Blanchet A, Cotman A. (1992) , L’enquête et ses méthodes : L’entretien, Nathan Université, Paris.

-         Boia L. (2000), La myhtologie scientifique du communisme, Les Belles Lettres, Paris

-         Bourdieu P. (1980), Comment peut-on être sportif ? in Questions de sociologie, Ed de minuit, Paris.

-         Brohm J-M (1976) Sociologie politique du sport, PUN, Paris.

-         Cheminade D. (1997) , Sport , tourisme et environnement, Tourisme et Sport, Cahiers Espaces, Paris.

-         Dumazdier J (1998), Révolution culturelle du temps libre, Méridiens Klincksieck, Paris.

-         Lamizet, Silem (2000), Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et de la communication, PUF, Paris.

-         Loret A. (1996), Génération glisse, Edition Autrement, Paris.

-         Monod J. (1970), Le hazard et la nécessité, Le Seuil, Paris.

-         Origet du Cluzeau C., Viceriat P. (2002), Rapport Ministériel Tourisme et Loisirs,

-         Privato S. (1994) Les enjeux du sport, Casterman, Paris.

-         Strycman P. (1996), De la méthode in La recherche en communication, Communication et Organisation n° 10, GREC/O, Bordeaux.

 

Revues

-         La consommation des loisirs  en France, CREDOC, (1994), Credoc, Paris.

-         Aurelia Suciu (2003), Consfătuirea naţională a FRSPT – S.O.S. starea naţiunii, Constanţa, pag.7–9

-         Dr. Anca Tomecu (2003), Atitudinea tinerilor cu privire la activităţile de timp liber sportive, pag. 31 – 34.

-         Le guide de l’opérateur touristique (1996), AFIT, Paris.

-         Les Cahiers d’Histoire (2002), Sport et propagande, N°88, 3° trimestre, Paris.

 

 

 



[1] Cheminade D. (1997) , Sport , tourisme et environnement, Tourisme et Sport, Cahiers Espaces, Paris, page 37.

[2] Dumazdier J (1998), Révolution culturelle du temps libre, Méridiens Klincksieck, Paris.

[3] Pigeassou C. (2002), Emergence du sport dans l’offre touristique, Université, Montpellier.

[4] Chifflet P. (2000), Sport fédéral et sport local de loisirs in Loisirs sportifs, cahiers espaces, Paris, pp 24.

[5] Mermet G (2001), Francoscopie, Sport et jeux, Larousse, Page 439-448.

[6] Loret Alain (1995), Génération Glisse, Autrement, Paris, page 10.

[7] Données extraites de l’enquête « La consommation des loisirs  en France », CREDOC,  novembre 1994.

[8] Le guide de l’opérateur touristique (1996), AFIT, Paris.

[9] Bourdieu P., Comment peut-on être sportif ? in Questions de sociologie (1980), Ed de minuit, Paris.

[10] Lamizet, Silem (2000), Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et de la communication, PUF, Paris, Page 152.

[11] Monod J. (1970), Le hazard et la nécessité, Le Seuil, Paris, 1970

[12] Brohm J-M (1976) Sociologie politique du sport, PUN, Paris.

[13] Les Cahiers d’Histoire, Sport et propagande, N°88, 3° trimestre 2002.

[14] Privato S. (1994) Les enjeux du sport, Casterman, Paris.

[15] Boia L. (2000), La myhtologie scientifique du communisme, Les Belles Lettres, Paris.

[16] Loret A. (1996), Génération glisse, Edition Autrement, Paris.

[17] Origet du Cluzeau C., Viceriat P. (2002), Rapport Ministériel Tourisme et Loisirs, paris, page 3.

[18] L’entretien est : « une conversation et mode de recueil de l’information par cette conversation de nature dialogique. Il se distingue de l’interview qui se fait sur un mode interrogatoire », Lamizet, Silem, Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et de la communication, opus cité, page 229.

[19] Blanchet A, Cotman A. (1992) , l’enquête et ses méthodes : L’entretien, Nathan Université, page 43.